J’ai toujours eu dans ma banque d’image des immeubles et des scènes urbaines incroyables (toute proportion gardée, hein, la notion d’incroyable pour moi ne place pas la barre au même niveau que celle du commun des mortels). Beaucoup trop complexe ou grandiose pour mes simples notes graphiques habituelles (voir http://www.t-d-y.fr). Or, septembre dernier, je me suis demandée si j’étais capable de peindre à l’aquarelle sur un format un peu plus grand que la normale (100x70cm). C’est donc logiquement que j’ai porté mon dévolu sur les photos encore non exploitées de ma collection personnelle.
Le résultat (ci-dessous) était léché, une belle image, plutôt ennuyeuse et facile. Mais cependant suffisamment encourageant pour pousser ma démarche au niveau supérieur. Tout d’abords en complexifiant l’image. Celle-ci devient composée de différents éléments d’une même ville (immeubles, enseignes, structures diverses…). Mais aussi en adoptant un format radicalement plus grand : 1m5O par 3m qui offre un rapport physique entre peintre, image et spectateur très intéressant.
Rendez-vous début juin à l’ESAM pour voir le triptyque exposé en bonne et due forme. Plus d’explications sur commande.
I attempted last september to paint some watercolors in an unusual size ( 39″x27″ ). There is of course the challenge in it. The pleasure of experimenting something new But I think I also got very fustrated not to work deeper on some of my favorite urban scenes.
These are very frontal. Almost like a theatre set. Nice looking, but pretty boring picture actually. So from that test, I decided to try to compose three new images, on a much bigger format. ( 118″x59″ ) still with the same fragile and capricious technique.
Rendez-vous at the ESAM, begining of June, to see the final triptych.